Diplômé A1, Guy Hollogne travaille au Service du personnel des Usines Gustave Boël à La Louvière (1964-1966), puis devient conseiller social à l’Hôpital de Jolimont (La Louvière) et conseiller au CPAS de Soignies durant dix années (1966-1976). En 1976, il est nommé directeur de l’Institut médico-pédagogique « La Source » de Soignies et, en 1980, devient directeur général d’une maison de repos (MR et MRS) à Neufvilles. Il préside l’asbl Saint-Nicolas, gestionnaire de quatre crèches dont la majorité est installée au sein de maisons pour personnes âgées.
Conseiller communal du « nouveau » Soignies (1977), échevin des Affaires sociales, fonction qu’il exerce durant deux législatures dans un collège présidé par René Jérôme (1977-1988), il est repoussé dans l’opposition en 1989. Mais en cours de législature, la nouvelle majorité implose et, depuis les bancs de l’opposition, Guy Hollogne parvient à influer sur les décisions de la… majorité communale. La clarification opérée par l’électeur en 1994 n’est pas favorable à la liste de G. Hollogne définitivement réduit à l’opposition. Après vingt-cinq années de vie municipale, il démissionne en avril 2002. Deux ans plus tard, atteint par la limite d’âge, il n’est plus candidat au scrutin régional et reprend à plein temps ses activités dans le secteur de l’hébergement des personnes âgées et handicapées. Depuis 1992, G. Hollogne était en effet l’un des parlementaires élus dans l’arrondissement de Soignies.
En perte de vitesse dans un arrondissement où il a toujours détenu un élu depuis la Libération, le PSC doit pourvoir au remplacement de René Jérôme, député sortant et fait confiance à Guy Hollogne. Député national, membre du Conseil de la Communauté française et du Parlement wallon (1992-1995), il adopte les dispositions issues des accords dits de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin, contribuant ainsi à la profonde réforme des institutions belges. En mai 1995, il opte pour le scrutin régional et figure parmi les 75 premiers députés élus directement au Parlement wallon. Président de la Commission de l’Action sociale, du Logement et de la Santé au Parlement wallon (1995-1999), il est réélu en 1999, mais siège désormais dans l’opposition (1999-2004). Atteint par la limite d’âge, Guy Hollogne ne se représente plus lors du scrutin régional de juin 2004 et achève ainsi sa carrière politique.

Fonctions politiques :
 

conseiller communal de Soignies (1977-2002)
échevin (1977-1988)
député (1992-1995)
membre du Parlement wallon (1992-1995)
député wallon (1995-2004)

Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 318-319